Bouillon blanc
Nom binominal : Verbascum thapsus
Famille : scrofulariacées
Noms Vernaculaires :molène, molène bouillon-blanc, herbe de Saint-Fiacre, cierge de Notre-Dame, fleur de grand chandelier, oreille de Saint-Cloud, queue de loup
Origine Europe
Catégorie: Bisannuelle
Résistance au gel bonne
Port dressé
Feuillage grand recouvert d'un duvet blanc ou crème
Floraison Jaune de juin à novembre
Taille : jusqu'à 2m
Entretien sans
Sol, Exposition sans importance
Multiplication : semis
Formes et préparations : infusions, sirops, décoctions, gélules, huiles essentielles
Propriétés médicinales :
Utilisation interne
Emollient : le bouillon-blanc réduit les inflammations et les spasmes causés par les entérites et les diarrhées douloureuses.
Antitussif : le bouillon-blanc calme la toux sèche.
Expectorant : en limitant la formation des mucosités, tout en favorisant leur évacuation, le bouillon-blanc permet d'atténuer les symptômes de certaines affections des voies respiratoires comme les laryngites, les trachéites, les pharyngites, les bronchites, ou encore l'enrouement et l'extinction de voix.
Utilisation externe
Apaisant : une décoction de bouillon-blanc, en application locale, calme les démangeaisons comme les irritations de la peau et de la bouche.
Cicatrisant : après macération des fleurs dans de l'huile d'olive, le bouillon-blanc devient un excellent remède contre les otites et les hémorroïdes.
Utilisation magique
Jadis considéré comme "magique", puisqu'il était utilisé pour conjurer les malédictions, le bouillon-blanc est exploité depuis l'Antiquité en phytothérapie. Pline l'Ancien vantait déjà les vertus de cette ancienne plante médicinale. Le botaniste grec Dioscoride utilisait ainsi ses racines pour traiter les maladies pulmonaires. Plus tard, au XIe siècle, sainte Hildegarde se servait des feuilles et des fleurs, pour soigner l'enrouement. Au Moyen Age, une méthode d'extraction des sucs vit le jour et permit de lutter contre la goutte et les hémorroïdes. Au XVIIIe siècle, le Dictionnaire de Trévoux fait mention du bouillon-blanc dans le traitement des "maladies de la poitrine, maux de ventre, dysenteries et maladies du fondement". Importées en Amérique du Nord, les feuilles étaient fumées par les peuples autochtones pour traiter les affections pulmonaires.
En savoir plus :
Principes actifs
Mucilages, saponosides, glycosides flavoniques, iridoïdes, harpagosides, huile essentielle.
Attention :
Comme toutes les plantes médicinales, le bouillon-blanc doit être un traitement de courte durée, ne devant pas excéder une semaine. Si les symptômes persistent ou s'aggravent, une consultation médicale s'impose.
SourcesDoctissimo