Camérisier

Arbres et arbustes fruitiers de nos jardins

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Chriscal

Camérisier

Messagepar Chriscal » 17 avr. 2018 19:17

Notre ami Laurent a encore "commis" un article...
Comme il m'a donné le bonheur de goûter à une confiture de ce fruit, qui dépassait tout ce que l'on peut imaginer d'une confiture, je ne résiste pas au plaisir de partager cela avec vous.

Le camérisier

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Plusieurs espèces sont à l'origine des sélections actuellement cultivées pour la qualité organoleptique de leurs fruits appelés selon les cultures, camérises, baies de mai, baies de miel, haskap. Parmi celles-ci, les plus importantes sont Lonicera coerulea (distribution circumpolaire) et L. kamtchatika (comme son nom l'indique, originaire de la péninsule du Kamtchatka en Extrême Orient russe).
Il s'agit d'un arbuste à port plutôt érigé, d'une hauteur atteignant 2m50, caduc. Les feuilles, opposées, sont glabres-pruineuses à velues, mesurant de 1 à 3 cm de large sur 5-8 cm de long.

De ses origines nordiques, le camérisier a hérité d'une excellente rusticité, estimée à +/- 45°C sous zéro en repos végétatif, et -7°C au stade de la floraison ! C'est également par adaptation aux saisons de croissance courtes des hautes latitudes, que l'espèce accomplit son cycle de végétation en un temps assez court : pour les types sauvages, floraison en mars, fructification en mai-juin, sénescence du feuillage en aout-septembre.
Si les fruits (baies pruineuses bleues foncées) des arbustes spontanés sont petites (0.5g) et souvent à la limite du comestible car riches en tanins (astringents) et peu sucrés, la sélection par l'homme a permis de grandement améliorer les performances de ces plantes.

Historique
Ces travaux de sélection à grande échelle ont été menés tout d'abord en Russie (où la cueillette des camérises sauvages était une activité traditionnelle des populations autochtones) dans les années 50. Cette sélection, encore active à l'heure actuelle, est à l'origine des cultivars les plus précoces, mieux adaptés à la culture dans les zones très nordiques (zones de rusticité 2 à 6 idéalement, ce qui se traduit par des minima nocturnes jusque -45°C).

A partir des années 90, Le service du Dr Bob Bors à l'Université de la Saskatchewan (Canada) va commencer un travail de sélection basé sur des ressources génétiques collectées en Russie, Europe de l'Est, Japon... Ce travail va aboutir à la mise sur le marché, dès 2007, de sélections bien adaptées à la culture dans le nord de l'Amérique du Nord, et presque parfaites du point de vue organoleptique (haute teneur en sucre, peu ou pas d'astringence). Au fil du temps, de nouvelles sélections vont être diffusées, dont les améliorations vont porter sur la taille des fruits, l'adaptation à la récolte mécanique, le rendement global, la résistance à l'Oïdium. Les dernières obtentions, disponibles en Europe depuis fin 2017, semblent réellement prometteuses puisqu'elles fleurissent nettement plus tard et ont une taille de fruit plus que doublée par rapport aux premiers cultivars de 2007. Ces « Boreal Blizzard », « Boreal Beas »', « Boreal Beauty » fleurissent en effet vers la fin avril - mi- mai, soit plus d'un mois plus tard que les sélections russes. Cette caractéristique intéressante, issue de ressources génétiques originaires de contrées moins nordiques - île d'Hokkaido au Japon - permet généralement une meilleure pollinisation par les insectes butineurs, qui sont rarement très actifs à la mi-mars lorsque les cultivars précoces épanouissent leurs fleurs.

Dans la même optique de produire des cultivars plus adaptés aux zones moins froides, le Dr Maxine Thompson (Oregon, USA) vient récemment de diffuser quelques obtentions appartenant à la série des « Yezberry », basées uniquement sur la génétique à floraison tardive collectée au Japon. Deux de ces cultivars, probablement parmi les plus adaptés au climat ouest-européen, sont en cours d'enregistrement afin de pouvoir être légalement diffusés en Europe, et pourraient être disponibles courant 2018.

Exigences en culture
Si ce fruit est parfois comparé à la myrtille, du fait de sa couleur, il a sur cette dernière un énorme avantage : le camérisier n'exige absolument pas un sol tourbeux et acide, et peut s'accommoder de presque tout type de sol, pourvu qu'il ne sèche pas trop en été. Sa préférence va tout de même aux sols riches en matière organique, drainants, et de pH légèrement acide, mais il a été planté avec un succès modéré sur sol calcaire, avec un pH de près de 8 ! Bien qu'il tolère l'ombre, seule une exposition ensoleillée permettra de maximiser à la fois la quantité et la qualité des fruits récoltés.

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La plupart des cultivars récents ont un développement de 1.5 à 2 m en hauteur, et 1 à 1.8 m en largeur. Les distances de plantation recommandées vont de 0.75 m à 1 m 50 dans le rang, avec un espacement de +/- 3m entre les rangs en plantation commerciale. Au niveau du jardin fruitier amateur, on peut planter plus espacé afin de laisser un plus grand développement aux plants, qui peuvent, selon les cultivars, produire de 2.5 à 6 kilos de fruits par pied à maturité complète (5 à 7 ans, la longévité estimée des plants correctement taillés dépasse 50 ans).

La taille est assez simple, le camérisier fructifiant sur du bois de l'année précédente. Après une taille initiale aboutissant à la formation d'une dizaine de charpentières, on se contentera d'aérer et de rajeunir la touffe en coupant très court une partie des branches, en cours d'hiver. Bien qu'avec des résultats aléatoires, ce bois de taille peut être utilisé pour réaliser des boutures à bois sec, en janvier-février. Les boutures herbacées réalisées avec les pousses prélevées après la récolte des fruits, donnent de meilleurs résultats, mais nécessitent davantage de soins (humidité, ventilation, contrôle de la chaleur...). Rappelons que la majorité des sélections plus récentes font l'objet d'une protection, et si leur multiplication à titre privé est tolérée, les plants obtenus ne peuvent en aucun cas être commercialisés !

A de très rares exceptions près, les cultivars actuels sont tous autostériles, c’est-à-dire que même si leur floraison est abondante, la production de fruits ne sera satisfaisante qu'à la condition d'avoir planté au moins deux variétés à quelques mètres de distance, la pollinisation étant effectuée par les abeilles et autres insectes actifs au printemps. Il semblerait que les abeilles solitaires, particulièrement précoces, soient très efficaces pour polliniser cette culture. Encore faut-il que ces deux (ou plus) variétés, fleurissent à la même époque : une paire constituée d'un cultivar « tardif » et un « précoce », aura de grande chance de ne presque pas produire de fruits. Et pour ne rien simplifier, certains groupes de cultivars, souvent issus de la même « vague » de sélection, sont génétiquement trop proches les uns des autres, pour pouvoir se féconder mutuellement. Il faudra donc choisir des cultivars non seulement à floraison synchrone, mais également génétiquement compatibles !

Les maladies et ravageurs de cette culture, somme toute assez récente surtout en Europe de l'Ouest, semblent être peu nombreux. On relèvera une sensibilité à l'Oïdium, partiellement résolue chez les obtentions les plus récentes, sans que cette maladie n'impacte la qualité des fruits puisqu'elle frappe le feuillage en plein été, après la récolte des baies.

Comme pour beaucoup de petits fruits, les oiseaux frugivores peuvent prélever une part parfois importante de la récolte. Les jeunes plantations sont également parfois victimes de l'appétit des campagnols, qui dévorent les souches des jeunes plants, particulièrement si un paillage a été installé au pied (plastique ou naturel). Malgré cet inconvénient, l'utilisation d'un paillage est vivement recommandée, tant pour le maintien de la fraîcheur du sol, que pour le contrôle des adventices, qui peuvent causer beaucoup de tort aux jeunes plantes pendant les premières années qui suivent la plantation.

Récolte et utilisation des fruits
Si, dans les plantations commerciales, on privilégie les variétés dont les fruits tombent facilement à maturité (récolte par secouage des plantes), les fruits des variétés adaptées aux amateurs auront plus tendance à rester bien accrochés, parfois jusqu'à sécher sur le plant — à moins que les oiseaux ne les trouvent avant !

La récolte se fait donc manuellement, et est bien entendu facilitée par les cultivars aux fruits plus gros et/ou de forme plus allongée.
La coloration bleu-violette, si elle est indicatrice de la maturité imminente du fruit, ne constitue pas pour autant le signal sûr du début de la récolte. En général, le fruit prend sa couleur caractéristique une à deux semaines avant sa pleine maturité. Et comme un fruit, bien coloré mais insuffisamment mûr, sera probablement beaucoup plus âpre et moins sucré, on aura tout intérêt à goûter quelques fruits sur le plant avant de décider de tout récolter !

La saveur n'est comparable à aucun autre fruit, et est beaucoup plus complexe que celle de la myrtille à laquelle la camérise est souvent comparée. Certains la décrivent comme un mélange des arômes de la myrtille, du cassis et de la framboise... il faut vraiment goûter pour se rendre compte ! Et surtout goûter des fruits bien mûrs, de bons cultivars, sous peine d'être dégoûté par l'amertume ou l'âpreté des mauvais fruits cueillis au mauvais moment ! L'idéal reste de goûter une confiture, qui gomme tous les petits défauts des fruits imparfaits...

Le fruit, à l'instar de la myrtille, est fragile, et se conserve mal une fois récolté. Il s'agit en fait d'un fruit qui est parfaitement comestible et même savoureux à l'état frais pour les meilleurs cultivars, mais qui révèle toutes ses qualités une fois transformé en confitures, jus et sirops (voire vins et liqueurs), compotes, ou pour ceux qui sont équipés, en fruits séchés. La cuisson et l'adjonction de sucre permettent de gommer les éventuels défauts d'acidité ou âpreté d'une récolte réalisée un peu trop hâtivement, ou sur des cultivars moins aboutis et plus acidulés.

La grande majorité des camérises produites commercialement, au Canada et en Pologne, sont d'ailleurs directement surgelées ou transformées en purées, fruits déshydratés, poudre...pour utilisation future en cuisine.

Descriptions de quelques cultivars
Le problème avec une culture en plein développement comme la Camérise, est que les programmes d'obtention variétale sont encore très actifs, et chaque paire d'années voit apparaître sur le marché de nouveaux cultivars, encore « meilleurs » que les précédents !
Si de l'avis des obtenteurs, la qualité gustative des fruits est proche du maximum que l'on puisse espérer à moyen terme, il n'en reste pas moins que des caractères comme la taille des fruits, leur tenue à la récolte et au transport, la productivité des plantes, leur résistance à l'Oïdium, ... peuvent encore être améliorés dans les années à venir. Nous basant sur l'assortiment actuellement disponible en Europe, nous pouvons effectuer notre choix dans ces quelques cultivars - regroupés par époque de floraison/ maturité. On veillera toujours à bien choisir ses plantes afin d'obtenir une fécondation croisée indispensable à une bonne future récolte !

Cultivars précoces (récolte début à fin juin)
« Tundra » & « Borealis » : font partie des premières sélections canadiennes. Fruit de taille moyenne (+/- 1.5g), (très) bonne saveur. Les fruits de « Borealis » tiennent plus longtemps sur la plante, tandis que ceux de « Tundra » se prêtent mieux à une récolte par secouage des branches.
Série des « Indigo » : « Indigo Yum », « Indigo Treat », « Indigo Gem », issus des mêmes croisements que les deux précédents, ils sont assez similaires à « Tundra ».
Ces 5 cultivars, étant génétiquement apparentés, ne pourront pas se féconder entre eux et il faudra les planter avec l'un ou l'autre cultivar parmi les suivants :

« Aurora » : obtention assez récente, nette amélioration car fruit savoureux, plus gros (2g), très vigoureux et productif, et excellent pollinisateur pour la plupart des cultivars précoces.
« Honey Bee » et « Berry Blue », cultivars d'origine russe, ont des fruits plus acidulés que la moyenne, excellents pour les préparations très sucrées (confitures) et pollinisateurs quasi-universels. Le fruit de « Honey Bee » est nettement plus gros (1.9g)

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"Vostorg" fruit ferme assez gros (1.6-2g) allongé, arbuste au port bien aéré ce qui facilite la cueillette, une des meilleures variétés pour la commercialisation en frais

Cultivars tardifs (récolte fin juin à fin juillet)

Ces cultivars pourraient s'avérer plus adaptés au climat belge (zone de rusticité 7 à 8 ) car leur floraison coïncide mieux avec le pic d'activité des insectes pollinisateurs.
Série des « Blizzard » : « Boreal Blizzard », « Boreal Beast », « Boreal Beauty ». Toutes dernières nouveautés du Canada, ces cultivars d'ascendance très mélangée (russe, japonaise, îles Kuriles) sont à la fois très vigoureux, résistants aux maladies, productifs et avec des fruits pouvant atteindre 3 à 4 grammes, sans aucun défaut de goût. Plantés par trois, ils sont interféconds, mais toutes les paires ne sont pas compatibles. A défaut, on peut planter Aurora pour polliniser un des deux premiers cités, mais « Boreal Beauty » à la floraison et récolte très tardives, nécessitera vraiment un autre cultivar tardif comme « Boreal Beast » ou, sans que cela ait été prouvé avec certitude, un des « Yezberry » dont l'arrivée sur le marché européen ne saurait plus tarder.

Série des « Yezberry » : ces cultivars, créés par Maxine Thompson en Oregon, ne sont pas encore distribués en Europe, mais devraient l'être sous peu, sous des noms commerciaux encore inconnus. Leurs fruits, sucrés et peu acides, sans astringence, de gros calibre (2-4 grammes) sont probablement les meilleurs pour la consommation en frais. Il semblerait que la productivité de ces plantes soit nettement plus faible que celle des « Blizzard » mais cela reste à confirmer.

Disponibilité des plants
La situation évolue très rapidement car, au vu de l'engouement pour cette « nouvelle » espèce en Amérique du Nord et en Europe de l'Est, les horticulteurs sont de plus en plus nombreux à introduire les cultivars récents dans le commerce en Europe de l'Ouest.

En Belgique, certains grossistes producteurs de plantes en Flandre commercialisent quelques cultivars, parfois mal identifiés ou sous des noms commerciaux différents. On peut donc les retrouver chez les horticulteurs et jardineries qui font de l'achat - revente, et ce souvent à des prix fort démocratiques pour des plantes de belle taille. Malheureusement, pour des raisons de protection variétale, il s'agit exclusivement de cultivars de générations « antérieures », largement dépassés par les dernières sélections fruitières, mais dont la multiplication est libre.
Les cultivars performants décrits dans cet article sont actuellement distribués en Belgique par quelques pépiniéristes dont nous serons très heureux de vous fournir les coordonnées en cas de simple demande.
En faisant des recherches sur le net avec des mots-clés en anglais, on retrouve également plusieurs boutiques en ligne, basées en France, Angleterre, Allemagne, Pologne, Tchéquie...qui peuvent parfois proposer des assortiments et des prix intéressants, mais les frais de port risquent d'annuler l'avantage de ces achats internationaux !

En tous les cas, il est prudent de se méfier des plants vendus sous le nom botanique, ou sous un nom commun générique sans mention du cultivar. On risque fort de se retrouver avec des plantes issues de semis, aux qualités fruitières bien inférieures à n'importe quel cultivar moderne !
Le Centre Technique Horticole proposera par ailleurs une quantité limitée des meilleurs cultivars actuellement disponibles, à l'occasion de la Journée de l'Arboriculture en novembre 2018.
Pour en savoir plus, le MAPAQ (Québec) a récemment publié un excellent guide de la production de la camérise, en français : https://www.agrireseau.net/documents/89571/la-camerise-guide-de-production?r=cam%C3%A9rise

Laurent MINET
Chargé de Projet Hortiforum asbl
Centre Technique Horticole de Gembloux
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Re: Camérisier

Messagepar Espiets » 18 avr. 2018 08:47

Excellent !
Je cultive ce fruitier depuis qu'il est apparu sur le marché, mais effectivement sous sa forme "Lonicera kamtschatica" ou Mayberry, Baie de Mai . Les fruits sont délicieux, mais les récoltes, comme les plants, misérables.
J'ai compris pour mon futur plaisir qu'il me faut acheter des cultivars modernes ..... reste à les trouver .
Béatrice
Puissiez vous récolter au centuple ce que vous avez semé .
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Re: Camérisier

Messagepar willy59210 » 18 avr. 2018 09:33

Merci Christian :super: ,

j'avais moi aussi à l'époque pratiqué la baie de mai, en en plantant deux exemplaire côte à côte mais la production et la qualité gustative ne m'avaient pas vraiment convaincu :(

J'inscris donc dans un coin de mon esprit l'existence de ces nouveaux cultivars et je pense qu'ils feront l'objet de mon prochain achat d'impulsion dès qu'ils apparaitront dans mon périmètre de vigilance :mrgreen:
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Re: Camérisier

Messagepar CTH » 18 avr. 2018 09:49

Espiets a écrit :Excellent !
Je cultive ce fruitier depuis qu'il est apparu sur le marché, mais effectivement sous sa forme "Lonicera kamtschatica" ou Mayberry, Baie de Mai . Les fruits sont délicieux, mais les récoltes, comme les plants, misérables.
J'ai compris pour mon futur plaisir qu'il me faut acheter des cultivars modernes ..... reste à les trouver .


Attention que nous, en Belgique, en zone 7-8, on est déjà à l'extrême sud des capacités d'adaptation de la plante, qui a quand même besoin d'hivers froids pour bien se développer. Donc dans le beau grand sud français, je ne suis pas certain que même les cultivars "avancés" actuels puissent prospérer. En tous cas se focaliser sur les plants de génétique "sudiste" comme les Yezberry, ou à la rigueur les "Boreal...". Et oublier les sélections russes!

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Re: Camérisier

Messagepar Espiets » 18 avr. 2018 11:25

Merci pour ces précisions Monsieur CHT :ola:
De la part d'une Sud-Ouestiste :withlove:
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Re: Camérisier

Messagepar Michèle » 19 avr. 2018 13:16

Depuis 2012, je cultive Borealis et Cinderella. J'ai ajouté Indigo Gem ou Honey Bee en 2016 (faut que je sorte au jardin pour vérifier). Les plants se portent bien ici, évidemment!

Ce qui est formidable pour moi, avec les camerises est leur faible taux en sucre. Franchement, j'en mange trois fois plus que je n'en mets dans mon bol, quand je les cueille. Frais et sans ajout de sucre, on peut en manger une bonne quantité avant de faire monter la glycémie... Je les cuisine en tarte( croûte sucrée, fromage en crème, surmontée d'une garniture de camerises) .

La confiture est sublime! Elle accompagne à merveille le koughelhopf du dimanche matin.

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Ici, les bourgeons éclatent en ce moment.

bigbird
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Re: Camérisier

Messagepar bigbird » 20 avr. 2018 11:30

:miiiam:
vive le Québec ! :wink:


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